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Journée d'étude - Perdus d’avance. Quand la littérature sauve les vaincus de l’Histoire

Date : May 18, 2011
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Colloque

Cette journée d’étude souhaite réfléchir aux raisons qui mènent la littérature à nourrir son imaginaire et ses discours à même une mémoire de défaites. Cette tendance, on le devine, n’est pas sans poser quelques problèmes pour l’appropriation littéraire d’un imaginaire combatif, problèmes que nous souhaitons voir poser comme autant d’occasions de repenser le devenir politique de la littérature. On pourra, par exemple, réfléchir aux questions suivantes : pourquoi la littérature s’attache-t-elle au souvenir des vaincus? Peut-elle, dans le cas québécois, déjouer la « force d’inertie » dont parlait Hubert Aquin dans « L’art de la défaite » (1965)? Peut-elle ou non rédimer les perdants? Dans le domaine français, donne-t-elle, en alimentant le fantasme d’une action restreinte mais légitime, le beau rôle aux écrivains? A-t-elle un rôle curatif? Peut-on renverser le sens de l’histoire pour que la défaite devienne une victoire, symbolique et en différé?

9 h 30 : Mot de bienvenue de la directrice du Département de français

9 h 45 – 10 h 45 : Conférence inaugurale: La constellation de la défaite : histoire d’un objet non identifié
Yvan Lamonde, professeur émérite, Département de langue et littérature françaises, Université McGill

10 h 45 – 11h 00 : Pause

11 h 00 – 11 h 30 : Resserrer l’écrou : le cycle de la défaite dans Les Grands Soleils de Jacques Ferron
Jonathan Livernois, chercheur postdoctoral, Département de français, Université d’Ottawa

11 h 30 -12 h 00 : Louis XVII contre les barbares : l’enfant-martyr et le devoir de mémoire dans Un roi sans lendemain de Christophe Donner
Geneviève Boucher, professeur adjointe, Département de français, Université d’Ottawa

12 h 00-13 h 30 : Repas du midi

13 h 30-14 h 00 : Damer les pions. Nathalie Quintane et la part sombre de l’Histoire de France
Alain Farah, professeur adjoint, Département de langue et littérature françaises, Université McGill

14 h 00-14 h 30 : Bouter les Allemands hors de France : Pierre Guyotat, Jeanne d’Arc et la résistance.
Julien Lefort-Favreau, candidat au doctorat, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal

14 h 30-14 h 45 : Pause

14 h 45-15 h 15 : Qu’est-ce qu’une politique de la lecture?
Jean-François Hamel, professeur régulier, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal

15 h 30-16 h 30 : Table-ronde « Question à nos participants : que dit la littérature du 20 mai 1980? »

Participation / Organisation

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