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Les mises en scène de la parole féminine (XVIe-XVIIIe siècle)

TitreLes mises en scène de la parole féminine (XVIe-XVIIIe siècle)
Type de publicationDossier de revue
Année de Publication2021
AuteursFrappier, Louise
Editionno 5
ISSN2563-660X
Résumé

Au printemps 2018, à l’occasion du colloque État des lieux de la recherche en théâtre de la Société québécoise d’études théâtrales, présenté à l’Université du Québec à Montréal, j’avais été vivement interpelée par une séance dédiée aux mises en scène de la parole féminine dans la littérature du XVIe au XVIIIe siècle. Élaborée par Louise Frappier, professeure à l’Université d’Ottawa, elle réunissait des chercheuses dont les travaux étaient traversés par une réflexion sur la parole des femmes et sur la façon dont cette parole est mise en forme dans des textes dramatiques et des écrits littéraires comportant une composante liée au théâtre ou présentant des marques de théâtralité. Comment, à partir de diverses postures auctoriales et dans une pluralité de registres de fiction, s’élaborent les dispositifs d’énonciation des femmes? Quel(s) sujet(s) féminin(s) émerge(nt) de ces représentations discursives? Quelles formes de rapports au pouvoir et au politique ces oeuvres mettent-elles en jeu? Plusieurs pistes de réflexion avaient alors été esquissées par les participantes, non pour répondre de façon assertive à ces questions mais afin d’ouvrir – ouvrir un peu plus avant – un champ réflexif fécond (et jusqu’ici peu exploré) autour de ces écritures de l’Ancien Régime.

Aujourd’hui, quelque quatre années après la tenue du colloque, ce numéro de Percées reprend le fil de ces échanges, nourri des travaux qui ont été menés, depuis, au sein de l’équipe de recherche « Jeux et enjeux de la parole des femmes : l’écriture féminine en question (XVe-XVIIIe siècle) » dirigée par Diane Desrosiers et à laquelle contribue activement Louise Frappier. Pour ce dossier, cette dernière s’est entourée de spécialistes qui, se penchant tout particulièrement sur la forme de la tragédie, s’attachent aux diverses façons dont le discours porté par les locutrices, au théâtre, est tout à la fois vecteur d’identité, support d’inscription sociale et instrument politique. Chacun des articles porte sur une oeuvre distincte mais, à travers de multiples échos, un dialogue poreux, et riche, s’établit entre ceux-ci. Cette mise en résonance se poursuit d’ailleurs dans la section « Documents » qui accompagne ce captivant dossier.

 

URLhttps://percees.uqam.ca/fr/ticket/les-mises-en-scene-de-la-parole-feminine-xvie-xviiie-siecle
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