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Parution : «Enfanter l'inhumain. Le refus du vivant» de Ollivier Dyens

Date : Sep 01, 2012
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Parution

Vient de paraître aux Éditions Tryptique, Enfanter l'inhumain. Le refus du vivant, de Ollivier Dyens, professeur titulaire au Département d'études françaises et vice-recteur adjoint aux études de l'Université Concordia.

Résumé :

Nous ne sommes pas humains, nous ne sommes pas autonomes, nous n’avons aucune volonté propre. Nous émergeons, vivons, perdurons grâce à des collectivités de bactéries, d’insectes, de machines. Tels des insectes sociaux, nous créons des « nids », des « toiles », des « fourmilières » que nous appelons villes, machines, civilisations, non pas simplement parce que nous en ressentons génétiquement le besoin, mais bien parce que ces structures nous ordonnent de le faire. Nous ne sommes que mécanismes à la solde de l’évolution.
Enfanter l’inhumain amène donc à repenser la structure de l’humain en proposant un modèle nouveau, celui de la stigmergie, cette dernière étant la dépendance étonnante qui lie toile et araignée. Telle l’araignée et sa toile, l’humain et ses bactéries, ses villes et ses technologies s’influencent et se créent mutuellement.

 


Nous vivons en effet dans un monde où langage, représentations, technologies ; où densité, surproduction et insensé ; où virus, bactéries, collectivités nous donnent vie, nous mènent et nous guident, tout en nous invitant à agir comme catalyseur de leur émergence. Nos mains créent, puis se meuvent sous l’emprise de ces phénomènes.


Ollivier Dyens invite le lecteur à reformuler de façon fondamentale sa conception de l’humain et de l’humanisme et à poser son regard vers les structures étonnantes, mi-biologiques, mi-artificielles, qui fondent le matériau du vivant.

 


Ollivier Dyens est vice-recteur adjoint aux études à l’Université Concordia. Il est l’auteur de dix livres dont deux parus aux Éditions VLB, Chair et Métal: Évolution de l’homme, la technologie prend le relais (2000, Prix du meilleur essai de la Société des écrivains canadiens, section Montréal, publié en anglais chez MIT Press) et Les Murs des planètes suivi de La Cathédrale aveugle (2002), finaliste pour le prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire. Plus récemment, il a fait paraître La Condition inhumaine (Flammarion, 2008) et Là où dorment les crapauds (Triptyque, 2008).