Affect, pédagogie et position critique : l'utopie déprimée
Séance proposée par Maxime Philippe, Ph.D. Université McGill
Note : Cet atelier compte pour le mois de MAI 2010. En raison d’un grand nombre d’activités prévues (colloques, conférences, dépôt et soutenance des thèses, lancements), nous devançons la date de cet atelier. Le groupe n’organisera pas d’autre atelier de lecture au mois de mai 2010.
Présentation : « Quelle différence fait l’affect ? » pourrait-on demander, reprenant le titre d’un essai d’Eve K. Sedgwick sous forme de question.
Quelle différence pour la pensée critique ? Comment la pensée critique se rejoue-t-elle par l’affect ? Comment se repense la pensée de la différence même et par suite, comment se réécrit-elle ? Peut-on réécrire l’histoire de la pensée critique, peut-on envisager un futur pour la théorie différent d’un passé qui n’en finirait pas de différer ?
Quelle différence fait l’affect pour la pédagogie ? Comment peut-on repenser la relation entre le professeur et l’étudiant ? Comment peut-on prendre la juste mesure de ce qui paraît ne devoir jamais occuper que les marges de l’enseignement, en particulier universitaire, ou de ce qui paraît même parfois devoir en être exclu ?
Le but de cet atelier sera de revenir sur les ateliers précédents et de les faire dialoguer entre eux. Il s’agira aussi d’établir des connexions entre les sujets qui nous ont occupés jusqu’à présent : l’histoire de la théorie, la lecture, la pédagogie, le rapport de la pensée et de l’enseignement au corps ainsi qu’à l’affect.
Je vous invite à consulter ces références pour entamer notre réflexion :
* • « Melanie Klein and the Difference Affect Makes », Duke University Press, South Atlantic Quarterly 106 (3) (summer 2007), pp. 625–643.
* • « Teaching/Depression », The Scholar and Feminist Online 4 (2) (spring 2006). Available online at: http://www.barnard.columbia.edu/sfonline/heilbrun/conference.htm
Pour en savoir plus, consiultez le site du groupe «Penser la théorie».