Conférence présentée par Mathilde Barraband, stagiaire postdoctorale Figura, dans le cadre du cycle de midi-conférences Figura/CRILCQ-UQAM.
Sommaire
La nouvelle génération des écrivains français qui commence à publier au
début des années 80 s’est initiée à la littérature dans le contexte
d’engagement et d’effervescence intellectuelle des années 60-70. Chez
certains, le tournant des années 80 marque plus qu’un passage – de
l’initiation à la création, ou de l’écriture pour soi à la publication
–, il engage quelque chose de l’ordre d’une reconversion du politique
au littéraire. Ce fut notamment le cas de plusieurs écrivains qui se
sont rassemblés, entre la fin des années 80 et celle des années 90,
autour d’une petite maison d’édition, symbole de cette reconversion :
les éditions Verdier. S’il n’existe rien moins qu’une « École Verdier
», puisque ni les éditeurs ni les auteurs ne songeraient à masquer la
singularité des recherches et des œuvres, ces auteurs ont assumé une
trajectoire similaire, et bien souvent élaboré leurs projets
littéraires en tentant de résoudre de mêmes questions, de semblables
contradictions. Pourquoi écrire? Pour qui? Que peut la littérature?
Telles sont quelques-unes des interrogations qui traversent les
discours sur la littérature de ces écrivains Verdier et notamment de
Pierre Bergounioux et François Bon.
Le cycle de midi-conférences Figura/CRILCQ-UQAM
est une initiative conjointe dont l’objectif est de créer un espace de
discussion et d’échanges où les stagiaires postdoctoraux et les
étudiants des cycles supérieurs associés à l'un ou l'autre centre
pourront présenter leurs travaux.
Entrée libre.