Le Centre Figura est heureux de vous annoncer la parution de l'essai Duras et le cinéma de Maïté Snauwaert, membre associée du Centre. L'essai vient de paraître aux Nouvelles éditions Place dans la collection 'Le cinéma des poètes'.
Une discussion en présence de l'auteure aura lieu le mercredi 11 avril prochain à 20h30 au cinéma Les 3 Luxembourg (Paris, France), après la projection du film «La Douleur» d'Emmanuel Finkiel.
Résumé:
C’est à la fin des années 1950 que commence la relation passionnée et conflictuelle de Marguerite Duras au cinéma, lorsqu’Alain Resnais la sollicite pour écrire le scénario d’Hiroshima mon amour. Suivront des adaptations de ses romans (Un barrage contre le Pacifique, Dix heures et demie du soir en été), qu’elle reniera toutes au point de décider elle-même de faire des films: plus d’une quinzaine de courts et longs métrages entre 1967 et 1984, dont le plus célèbre est sans doute India Song, le plus radical L’Homme atlantique.
De ces films qui font primer la diction sur l’action et la bande sonore sur l’image, elle s’explique dans des textes qui relèvent autant du manifeste pour un cinéma expérimental que du pamplet contre le cinéma commercial: Les Yeux verts en 1980, numéro spécial des Cahiers du Cinéma, ou les entretiens avec Jean-Luc Godard. Car c’est dans l’écriture et sa «prolifération illimitée d’images» que réside selon elle le cinéma.
Maïté Snauwaert est professeure de littérature à l’Université de l’Alberta. Elle a publié l’essai Philippe Forest, la littérature à contretemps, et dirigé des numéros spéciaux sur Marguerite Duras («L’image critique»); Roland Barthes; Sophie Calle. Ses recherches portent sur les figures du deuil et de la fin de vie dans les écrits contemporains, et sur les liens entre éthique et littérature.