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Et on essayait d'y être - Exposition

Author : Guignard Sophie
Date : Feb 05, 2018
Category :
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Événement

Face à la prolifération des images, des points de vue, des mondes, notre rapport aux espaces contemporains est de plus en plus complexe. Quelques fois même, certains ont le sentiment de ne pas appartenir au lieu où, pourtant, ils se trouvent. D’autres doutent de leur localisation effective. Malgré ces confusions, il semble encore que chacun essaie d’y être, diversement et singulièrement.

Cette exposition se propose de déployer quelques-uns de ces essais. Les essais seront aussi bien entendus comme des tentatives approximatives, et peut-être préliminaires, que comme des réflexions et des expérimentations du rapport aux espaces contemporains.

Et on essayait d’y être est le dernier évènement du projet «Corps contemporain et espace vécu: entre imaginaire et expérience» porté par Figura et financé par le Conseil de recherche en sciences humaines. Loin de marquer une quelconque clôture il appelle à déplacer le regard, le cadrage, le point de vue sur le rapport à l’espace. Et si l’essai est au passé, on peut se demander ce que ces tentatives désignent pour le présent. Suggèrent-elles également autant de nouveaux rapports possibles à l’espace?

Vernissage le 7 mars 2018 à 18h.

Heures d'ouverture:
- du lundi au vendredi de 12h à 19h
- le samedi de 12h à 17h

Commissaire: Damien Beyrouthy

Artistes:

  • Thomas Corriveau (Québec): La Bêtise, 2016.
  • Mario Côté (Québec): Black and Tan Fantasy / Répétition, 2015.
  • Armando Menicacci (Québec): Take care (Fais attention), 2018.
  • Ioanna Neophytou (Chypre): Les fêtes de village (The Fairs), 2017.
  • Carole Nosella (France): La Passante, 2016; Dimanches de décembre, 2016, réalisé en collaboration avec Bridget Sheridan.
  • Damir Ocko (Croatie): TK, 2014
  • Virginie Peyramayou (France): Dessin mural, volume 6, 2018.

La Bêtise de Thomas Corriveau déploie une relation complexe entre un personnage et son décor par une répétition exponentielle de son contour. Black and Tan Fantasy / Répétition de Mario Côté multiplie les lieux d'exécution d'une même action interrogeant par cela l'habitation des lieux et des personnages. Take care (fais attention), installation interactive d'Armando Menicacci, invite à explorer l'espace et les habitudes sensorimotrices d'une nouvelle manière. Les fêtes de village (The Fairs) de Ioanna Néophytou montre, par une vidéo documentaire bi-canal, une résistance festive, à double voix, organisée par les habitants de deux villages voisins aujourd'hui séparés par un tracé de frontière décidé par d'autres. Dans La Passante et Dimanches de décembre, Carole Nosella promène ses films, ou ceux d'autres auteurs, dans des espaces urbains, redéployant les notions de présence et de projection, de passé et d'actuel. TK de Damir Ocko montre une relation conflictuelle entre l'humain et son environnement, ainsi qu'avec son propre corps. Cette relation semble renvoyer la lutte, psychique et physique, du personnel au politique. Enfin, Dessin mural, volume 6 de Virginie Peyramayou tisse des espaces paradoxaux entre le représenté et le sensible.

 

Participation / Organisation

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