Paris : 27, 28, 29 avril 2011 / Montréal : 7 et 8 novembre 2011
Ces colloques et recherches associés ont pour objectifs de clarifier les rapports entre trois situations d’immersion : 1) l’immersion du sujet en situation réelle, 2) l’immersion du sujet (lecteur ou spectateur) en situation fictionnelle, 3) l’immersion du sujet en situation virtuelle. Plus précisément, ce sont les situations d’interactions entre ces trois sortes d’univers qui seront abordées car chacun désormais ne peut se concevoir de façon autonome. Mais ce seront aussi les modalités des entrées et sorties entre situation immersive et situation non immersive qu’il faudra envisager pour chacun de ces modes d’immersion.
Comment percevons-nous le monde ? Comment y sommes-nous absorbés ? Les différents attributs que l’on peut attacher à la conscience ordinaire : sélectivité, exclusivité, enchaînement, unité (Harth, 1993) sont probablement à reconsidérer en situation d’immersion. L’intensité de ces attributs et leurs coordinations sont à mettre en rapport avec la théorie de l’activation et de la nouveauté. Formulée simplement, on considèrera qu’une situation « nouvelle » permet de générer un niveau suffisant d’activation pour que le sujet s’y trouve confronté de façon intense, c’est-à-dire dépossédé d’une conscience scindée et fragmentaire. En situation d’immersion réelle, l’activation de l’attention du sujet est produite directement par son environnement. Perception et action y sont étroitement corrélées. S’il y a recours aux représentations, elles appartiennent en propre au sujet et ne sont pas construites par des tiers.
Le programme complet des colloques et de la table ronde est disponible ci-bas.