Propulsé par Drupal

Les Rébellions de 1837-1838 : un traumatisme collectif

Author : Anonymous
Date : Nov 09, 2009
Category :
Comment : 0
13
Conférence

Sommaire

Quand on parle de traumatisme collectif, on pense d’abord à une
multitude d'expériences individuelles extrêmes, telles que vécues au
cours du génocide arménien, de la Shoah ou de la bataille de Verdun.
Peu terribles en comparaison, les Rébellions de 1837-1838 semblent
pourtant avoir laissé une importante trace traumatique sur la
collectivité québécoise. L’analyse du cas des Rébellions à la lumière
de la théorie freudienne fournira ici l’occasion d’aborder deux
questions étroitement liées : l’intensité d’un traumatisme se
mesure-t-elle à la violence objective de l’événement traumatique, et ce
qui n’a pas été si terrible pour les individus peut-il néanmoins peser
d’un poids très lourd sur une collectivité ?

Marc Collin possède une formation en histoire et complète un
postdoctorat au sein de Figura, le Centre de recherche sur le texte et
l’imaginaire (UQAM). Il s’intéresse à la psychologie collective et à
l’utilisation de la théorie et de la méthode psychanalytiques en
histoire. Sa première monographie, Mensonges et vérités dans les Souvenirs de Félix Poutré, a été publiée au Septentrion en 2003. La publication de son second ouvrage, Le coeur de Chénier, est prévue au printemps 2009 au Boréal.

Entrée libre