Maxime Decout se méfie des écrivains qui se défendent d'avoir recours à l'imitation. Outil indispensable à la singularité du créateur, l'imitation a de tout temps favorisé la mise en marche des écritures. En conférence à l'UQAM le 27 mars prochain, Maxime Decout réfléchira sur les potentiels de l'imitation et désamorcera les tabous, dans la continuité de son dernier ouvrage. Qui a peur de l'imitation ? (Minuit, 2017) se présente, à sa manière joueuse, comme une histoire de l'imitation dans la création littéraire.
Maxime Decout est maître de conférences à l’Université Lille 3 – Charles de Gaulle. Il est l’auteur de l'essai En toute mauvaise foi. Sur un paradoxe littéraire (Minuit, 2015), d’Albert Cohen : les fictions de la judéité (Classiques Garnier) et d’Écrire la judéité. Enquête sur un malentendu dans la littérature française (Champ Vallon). Il a dirigé le numéro d’Europe consacré à Georges Perec et codirigé celui sur Romain Gary. Il est en charge de l’édition de La Disparition et des Revenentes pour la publication des œuvres de Perec dans la Bibliothèque de la Pléiade (2016).
L'enregistrement est disponible sur le site de l'Observatoire de l'imaginaire contemporain.