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Simon Lévesque, doctorant en sémiologie, remporte une Bourse Vanier

Author : Marion Sénat
Date : Sep 24, 2013
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Trois doctorantes et un doctorant de l'UQAM – Marie-Luc Arpin (administration), Sheila Hoffman (muséologie), Élisabeth Jacob (éducation) et Simon Lévesque (sémiologie) – ont obtenu la bourse Vanier. D'une valeur de 50 000 dollars par année pour une durée de trois ans, il s'agit de la plus prestigieuse bourse d'études supérieures au Canada. Les candidats à ce programme de bourses sont évalués et sélectionnés selon trois grands critères : l'excellence du dossier académique, le potentiel de recherche et les capacités de leadership.

Simon Lévesque

Détenteur d'un bac en études littéraires de l'UQAM et doctorant en sémiologie, Simon Lévesque a pris conscience durant son baccalauréat que ses intérêts débordaient le strict cadre de la littérature. «Celle-ci a toujours été au centre de mes intérêts, dit-il, mais je voulais aussi élargir mes horizons en allant chercher des outils théoriques en histoire, en philosophie et en histoire de l'art. La sémiologie est une forme d'appréhension du monde qui permet justement d'embrasser plusieurs approches disciplinaires.»

Dans le cadre de sa thèse, dirigée par le professeur Samuel Archibald, du Département d'études littéraires, Simon Lévesque s'intéressera aux œuvres de trois écrivains français contemporains : Jean-Marie-Gustave Le Clézio, Jean Échenoz et Emmanuel Carrère. «J'entends analyser ce que j'appelle le statut ontologique des objets fictionnels, notamment comment existent les objets, les personnages et les lieux convoqués par la fiction, comment nous interagissons avec eux à travers la lecture.»

Parallèlement à ses études, Simon Lévesque participe activement à la vie étudiante et académique. Membre du Centre de recherche Figura sur le texte et l'imaginaire, du comité exécutif de l'association des étudiants en sémiologie et du Conseil d'administration de la Coop de l'UQAM, il a dirigé pendant trois ans la revue des arts l'Artichaut, a participé à la création du Laboratoire de résistance sémiotique, un groupe de recherche étudiant, et a cofondé  la revue électronique d'exploration sémiotique Cygne noir. Celui qui se destine à une carrière universitaire n'exclut pas non plus la possibilité de se frotter un jour à l'écriture de fiction.