Le 18ième Colloque de la Société Sartrienne de l'Amérique du Nord sera accueilli par la TÉLUQ, Montréal, du 27 au 29 Avril 2011.
Date limite : 20 décembre 2010
Nous vous invitons à nous soumettre des propositions de communication d'une durée de 25 à 30 minutes ayant trait à tout aspect de la vie et de l'œuvre de Jean-Paul Sartre (la littérature, la philosophie, l'engagement politique, la psychologie, la critique artistique, etc.). Des suggestions de tables rondes sur tout aspect de l'œuvre de Sartre ainsi que sur des thèmes tels que ses rapports avec l'œuvre d'autres auteurs sont aussi les bienvenues.
Nous apprécierons aussi des soumissions d'étudiants des cycles supérieurs. Un nombre limité de bourses leur seront réservées pour défrayer les frais de déplacement et de logement. Les étudiants dont les communications auront été acceptées par le comité organisateur du colloque devront soumettre une demande pour obtenir l'une de ces bourses.
Les communications peuvent être présentées en français ou en anglais.
Veuillez envoyer une proposition de communication de 2 pages au maximum. Les propositions doivent être envoyées sous la forme d'un fichier attaché par courrier électronique à Madame Christine Daigle, à l'adresse suivante: cdaigle@brocku.ca. Pour les propositions de tables rondes, veuillez fournir un résumé de la thématique de la table ronde ainsi qu'un résumé de chaque communication devant être incluse. Votre proposition sera ensuite transmise au comité organisateur du colloque pour un processus d'évaluation anonyme.
Chaque année, la Société Sartrienne de l'Amérique du Nord invite un conférencier de renom. Cette année, notre conférencière invitée sera Régine Robin, qui est professeure émérite au Département de sociologie de l'Université du Québec à Montréal. Historienne, sociologue, romancière, essayiste et nouvelliste, Régine Robin explore dans ses ouvrages de théorie et de fiction des questions reliées à la mémoire collective et individuelle, à la judéité, à la ville et aux échanges entre littérature, culture et société. Elle reçut en 1987 le prestigieux Prix du Gouverneur général du Canada pour Le réalisme socialiste : une esthétique impossible et le Grand Prix du livre de la Ville de Montréal en 2001 pour Berlin chantiers. On lui doit en outre une vingtaine d'ouvrages de théorie et de critique parmi lesquels figurent Le roman mémoriel : de l'histoire à l'écriture du hors-lieu (1989), Le Golem de l'écriture : de l'autofiction au cybersoi (1997), La mémoire saturée (2003), Mégapolis : les derniers pas du flâneur (2009), ainsi que La Québécoite (1983), considéré comme l'un des romans phares de ce que l'on appelé l'écriture migrante du Québec.