Ce chantier considère la littérature comme un exercice graphique au sens fort du terme dans lequel la ligne (droite ou non) joue sur toutes les "scènes" de la vie parce qu'elle valorise de facto une chorégraphie particulière et un cadrage unique de la réalité, recomposant de cette façon perpétuellement le monde. Il plaide en faveur de l'union de l'idée, du geste et de la graphie. Cette mixité du corps et de l'idée soutenue et véhiculée par la ligne ¿ qui n'est pas sans rappeler la note de musique sur la portée, impose d'envisager la question sous différents angles critiques, c'est pourquoi ceux-ci, s'ils sont toujours textuels, emprunteront à la sémiologie et la philosophie, à l'ethnocritique, à l'histoire des idées et, de manière ponctuelle, à l'histoire de l'art.