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Représenter la ville : la ville en devenir
Colloque 460 organisé dans le cadre du 79ème congrès de l’ACFAS
Université de Sherbrooke – Université Bishop’s
Jeudi 12 mai 2011
En 2008, l’ONU annonçait que la population urbaine mondiale égalait la population rurale et la dépasserait dans les années futures. Face à une telle situation, on peut s’interroger sur le rôle à venir de l’urbain et, surtout, sur les représentations qui le façonnent, le transforment et le qualifient. Tout au long de l’histoire, la ville a servi d’assise au pouvoir, au commerce ou encore au savoir; depuis les hiéroglyphes égyptiens jusqu’aux hypermédias, les hommes l’ont représentée de façon réaliste, conceptuelle, idéaliste ou symbolique. Comment la ville est-elle représentée? Quels sont les discours qui l’entourent? Tels sont les thèmes centraux de ce colloque.
La ville est une coproduction d’acteurs qui dictent les formes et les sens qui lui sont attribués. Elle est, pour reprendre Buccianti-Bratak (2003), un « tissu vivant de lieux, de vécus et d’identités ». Plus encore, il existe un rapport collectif entre une population établie en un lieu donné et ce lieu-même : « il n’y a pas de territoire sans imaginaire du territoire » expliquait André Corboz en 2001. Ainsi, l’histoire urbaine est jalonnée de discours qui forment autant de registres d’interprétation et dont l’analyse permet de dégager des configurations spatio-temporelles différentes. Leur lecture permet de comprendre comment l’image de la ville est mise en place et évolue, soulignant la pluralité des regards qui sont portés sur la ville (regards psychologique, iconographique, sociologique, politique, etc.).
Objectifs du colloque
La ville est en perpétuelle mouvance; les collectivités qui l’habitent également. La croissance urbaine anticipée dans certaines régions du monde, contrairement à d’autres qui connaîtront des diminutions, amplifiera des phénomènes jusque-là jugés négligeables. Devant la multiplication des enjeux urbains associés notamment aux modes d’habitats, aux risques urbains, aux relations identitaires entre l’espace et l’individu, il devient donc essentiel de comprendre comment le territoire a évolué et surtout, d’encadrer son devenir. La multiplication des regards sur la ville permet une analyse à la fois plus fine et plus systémique de l’urbain. Ces regards académiques offrent les prémisses d’une intervention sur le terrain mieux adaptée et plus durable.
Le colloque explorera cette diversité des représentations de la ville en contexte de (re)construction ou de valorisation identitaire et offrira une réflexion interdisciplinaire autour de l’ensemble des relations entre l’imaginaire et le construit. Il s’articulera autour de trois axes :
1) La ville, les arts et les médias;
2) Enjeux et représentations de l’urbain;
3) Discours multiples, représentations variées.
Contexte de l’événement
Ce colloque aura lieu lors du 79ème congrès de l’ACFAS qui se tiendra dans les universités de Sherbrooke et Bishop’s du 9 au 13 mai 2011. Il se déroulera sur une journée, jeudi 12 mai. Il intéressera aussi bien les chercheurs que les étudiants de deuxième et troisième cycles de divers horizons. Les enjeux soulignés par les conférenciers et durant les échanges offriront un regard renouvelé et prospectif autour de la représentation de la ville.
Date limite de soumission
Vendredi 11 février 2011
Format des soumissions
Les propositions de communications devront inclure les éléments suivants :
1. Nom et prénom, organisation et coordonnées du ou des auteurs ;
2. Titre de la présentation ;
3. Résumé de 250 mots (espaces comprises).
Format des communications
Les communications, orales et avec support informatique, auront une durée de 20 minutes + une période de questions.
Contacts
Adresser votre proposition à : jebrak.yona@uqam.ca ou caron.isabelle@uqam.ca
