Biocultura s’intéresse aux approches théoriques et pratiques liant l’imaginaire biologique à l’imaginaire culturel. Partant d’un biais voulant que la biologie impose un déterminisme au fait culturel et qu’à son tour, la culture ait un impact réel sur l’évolution biologique, ce projet rassemble des discours et des textes afin de développer des connaissances autour de l’imaginaire créateur bioculturel.
Ce projet met de l'avant des analyses d'imaginaires subjectifs de la pratique d'écrire, examinant les figures de l'expérience de la création dans un corpus croisant littérature, philosophie et sciences cognitives. Comme précisé dans "Processus agora" l'acte de création relève grandement de phénomènes indicibles médiatisés par l'usage de figures multiples. Avec les théories esthétiques de Bakhtine et de Dewey telles que réactualisées par les théories cognitives de l'émotion, de la simulation incarnée et de la mimèsis, ce projet développe une perspective bioculturelle des théories de la création littéraire. L'hypothèse de ce projet de recherche-création avance qu'en fouillant les figures de l'expérience de création s'ouvre une fenêtre sur un imaginaire de l'imagination, celui par lequel les grands singes ont, en quelque sorte, appris à inventer l'humain.