Son objectif est de créer un réseau interdisciplinaire au croisement de la botanique, de l’écologie, de la géographie, de l’histoire, de la foresterie, de la littérature et des arts afin de mettre en commun les efforts des artistes, écrivain·es, citoyen·nes et chercheur·euses pour reconnecter avec l’environnement (Agrawal, 1995; Kimmerer, 2013; Hallé, 2014; Bardet, Clavel et Ginot, 2018; Bouvet et coll., 2019; Miaux et Bouvet, 2021), dans un contexte où il devient urgent de se préoccuper des enjeux liés à la crise écologique, aux changements climatiques et à la diminution de la biodiversité (Clément, 2004; Bherer et coll., 2021). Ce pôle, rattaché à l’UQAM et sous la responsabilité de Bouvet, réunit Bérard, Cyr, Gervais et Hope (UQAM), Beauregard et Gauvin (UQAT), Deslauriers et Lemmens (UQAR), et propose 4 projets collaboratifs :
- Reconnecter avec le végétal est un développement de partenariat CRSH (2022-2025) qui vise à créer un réseau pour décloisonner les savoirs, les individus et les organisations afin de repenser nos rapports au végétal et à l’environnement. Le projet compte parmi ses partenaires La Traversée-Atelier de géopoétique, le Jardin botanique de Montréal, Piliers verts, le Centre d’étude de la forêt, le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables et la Structure fédérée de recherche Confluences de l’Université d’Angers. Avec Bouvet*, Gervais, Hope et coll.
- Le groupe de recherche interdisciplinaire sur le végétal et l’environnement (GRIVE; UQAM 2022- 2025) réfléchit à notre façon d’interagir avec le végétal et aux moyens d’adapter nos interactions aux transformations contemporaines. Avec Bouvet*, Gervais, Hope et coll.
- Réécrire la forêt boréale (UQAM, 2022-2027) est un projet transdisciplinaire et intersectoriel (études littéraires et écologie) voué à la création de textes littéraires inspirés par des recherches en écologie forestière. Avec Hope*, Bérard, Cyr, et coll.
- Le Laboratoire intersectoriel d’impression 3D – Arts, Sciences naturelles et Génie (FCI 2020-2024) cherche à accroître les synergies entre les arts, les sciences naturelles et le génie, à soutenir la transformation économique de la culture et de l’industrie et à renforcer la mobilisation des connaissances sur les enjeux environnementaux. Le projet se poursuivra grâce une subvention CRSH Savoir intitulée Repenser l’art environnemental en contexte forestier et d’adaptation aux changements climatiques : la valorisation et l’impression 3D de Résidus industriels de Bois en pratique sculpturale in situ (en évaluation, 2024-2029). Avec Beauregard*, Hope et coll.